Depuis son entrée en formation BP esthétique cosmétique à la CMA de Béthune, il y a sept mois, Chloé Joly collectionne les médailles et les récompenses et fait la fierté de ses professeures Marine Vichery et Mary Charlotte Cauet. Après avoir remporté le concours de maquillage artistique SLA inspiré de la mythologie, c’est au théâtre Mogador qu’elle s’est récemment illustrée en remportant le concours Raphaël Perrier sur le thème du Roi Lion.
Courant avril 2024, la jeune fille a exprimé une nouvelle fois son talent en obtenant cette fois deux médailles d’or, l’une au concours de meilleure apprentie au concours départemental et l’autre au concours régional. Qualifiée pour participer au concours national qui se déroulera le 8 juin prochain à Lyon, Chloé s’est confiée sur sa passion pour ce métier dédié à la beauté.
Quel est votre parcours ?
Au départ, j’ai une formation généraliste, j’ai passé un bac STMG puis j’ai continué par un BTS NRDC (négociation et digitalisation de la relation client), pour devenir agent immobilier. Mais je n’aimais pas vraiment ce que je faisais (rires) en réalité depuis ma 3è j’avais envie de suivre une formation esthétique, c’était déjà une passion. Donc j’ai commencé parallèlement à me former toute seule en onglerie. Finalement, je me suis lancée dans le CAP esthétique cosmétique à la CMA de Béthune.
Depuis sept mois, je prépare le BP esthétique cosmétique, tout en travaillant dans un institut (La demoiselle vernie). Nos professeurs nous incitent à participer à des concours et c’est comme ça que j’ai commencé à concourir.
Vous êtes passionnée mais vous avez aussi un réel talent – en témoignent vos médailles et vos superbes maquillages… Vous avez de l’or dans les mains ?
(Rires) Quand est passionné, je crois que c’est plus facile d’avoir du talent… C’est gratifiant c’est sûr ces médailles, mes professeurs sont fiers de moi, je suis contente.
Comment gérez-vous la pression lors des concours ?
Je suis stressée de nature donc je m’organise, je travaille beaucoup pour gérer la pression. Ce n’est pas du tout une contrainte, j’adore mon travail ! Mais j’ai besoin d’avoir plus confiance en moi. Ces concours c’est bien aussi car je rencontre beaucoup de gens et je suis ainsi plus ouverte aux contacts humains.
Vous êtes prête pour le concours national le 8 juin ?
Je vais travailler pour ça (sourires). J’ai reçu déjà plein d’encouragements et j’ai aussi reçu une belle lettre de félicitation du président de la CMA HDF, M. Rigaud, qui m’a beaucoup touchée.
Comment voyez-vous l’avenir ?
J’ai toujours plein de projets, l’idée c’est de monter mon institut. J’ai un rêve : acheter une maison et ouvrir un petit local à côté pour y créer mon salon.